La Fédération internationale IFOMPT a dirigé l'élaboration d'un cadre qu'ils viennent de publier en mai 2020 pour aider les cliniciens à évaluer et à prendre en charge les personnes susceptibles de présenter une pathologie spinale grave. Bien que rare, une pathologie spinale grave peut avoir des conséquences dévastatrices et changer ou limiter la vie, et doit être identifiée précocement et gérée de manière appropriée. Les signaux d'alerte-red flags (signes et symptômes susceptibles de faire suspecter une pathologie spinale grave) ont historiquement été utilisés par les cliniciens pour identifier une pathologie spinale grave. Actuellement, il y a une absence de preuves de haute qualité pour la précision diagnostique de la plupart des signaux d'alerte. Ce cadre (framework) est destiné à fournir un cheminement de raisonnement clinique pour clarifier le rôle des signaux d'alerte-red flags.
Lorsqu’un sportif se présente pour des pathologies du dos, la même attention doit être portée sur les Red flags. C’est pourquoi Kinesport vous propose une synthèse/traduction non exhaustive. Nous vous conseillons de lire cette publication qui est en open acess ici : https://www.jospt.org/doi/pdf/10.2519/jospt.2020.9971. L’ensemble des tableaux cliniques, questionnaires…, cas cliniques y sont présentés.
Leur objectif est de fournir aux cliniciens une approche plus standardisée et plus cohérente pour identifier les personnes présentant une pathologie spinale grave potentielle. Ce cadre a été élaboré par des chercheurs et des cliniciens afin de fournir une approche pragmatique permettant aux cliniciens de dépister des pathologies vertébrales graves pouvant être assimilées à des troubles musculo-squelettiques. Le cadre a été étayé par les données disponibles et complété par un processus de consensus formel auquel ont participé des universitaires et des cliniciens impliqués dans la gestion des affections musculo-squelettiques. La prévalence d'une pathologie grave varie en fonction de l'endroit du parcours clinique où le clinicien est en contact avec la personne. Les chirurgiens de la colonne vertébrale voient probablement plus de cas de pathologie grave que les médecins généralistes, et les physiothérapeutes en voient probablement un certain nombre entre les deux, selon l'endroit où ils se trouvent dans leur parcours clinique. Les cliniciens doivent tenir compte du contexte dans lequel les signaux d'alerte existent et raisonner cliniquement la pertinence des informations recueillies pour déterminer si une action est nécessaire.
Lorsqu’un sportif se présente pour des pathologies du dos, la même attention doit être portée sur les Red flags. C’est pourquoi Kinesport vous propose une synthèse/traduction non exhaustive. Nous vous conseillons de lire cette publication qui est en open acess ici : https://www.jospt.org/doi/pdf/10.2519/jospt.2020.9971. L’ensemble des tableaux cliniques, questionnaires…, cas cliniques y sont présentés.
Leur objectif est de fournir aux cliniciens une approche plus standardisée et plus cohérente pour identifier les personnes présentant une pathologie spinale grave potentielle. Ce cadre a été élaboré par des chercheurs et des cliniciens afin de fournir une approche pragmatique permettant aux cliniciens de dépister des pathologies vertébrales graves pouvant être assimilées à des troubles musculo-squelettiques. Le cadre a été étayé par les données disponibles et complété par un processus de consensus formel auquel ont participé des universitaires et des cliniciens impliqués dans la gestion des affections musculo-squelettiques. La prévalence d'une pathologie grave varie en fonction de l'endroit du parcours clinique où le clinicien est en contact avec la personne. Les chirurgiens de la colonne vertébrale voient probablement plus de cas de pathologie grave que les médecins généralistes, et les physiothérapeutes en voient probablement un certain nombre entre les deux, selon l'endroit où ils se trouvent dans leur parcours clinique. Les cliniciens doivent tenir compte du contexte dans lequel les signaux d'alerte existent et raisonner cliniquement la pertinence des informations recueillies pour déterminer si une action est nécessaire.