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Pour une raison ou une autre, le corps d’un individu peut être affecté par des douleurs lombaires et dorsales. Elles ont pour effet d’impacter la qualité et la durée du sommeil sans compter les fièvres passagères qui peuvent en découler. Certaines astuces permettent toutefois d’arriver à dormir malgré ce mal.
Faire le choix d’un bon oreiller Bien que souvent banalisé, l’oreiller est un élément clé pour faciliter le repos en général. Plus encore, dans le cas des douleurs lombaires et dorsales, il permet de favoriser une bonne inclinaison cervicale et donc un meilleur positionnement. Selon que ce dernier adopte une posture de dos ou de ventre pour se coucher, il convient de choisir un oreiller fin. En revanche, lorsqu’il adopte la posture d’allongement sur le côté, mieux vaut choisir un oreiller plus épais. Toutefois, il peut être un peu difficile de trouver le modèle adapté à votre personne. N’hésitez pas à faire des recherches pour opérer un bon choix. Article extrait du FMT Mag n°138 – mars / avril / mai 2021
Nouvelle tarification, réforme des autorisations, nouvelle appellation, développement des prises en charge hors hospitalisation… Quels impacts et quelles perspectives pour les établissements SSR ? Les Échos Études ont publié en mars dernier un observatoire du secteur des soins de suite et de réadaptation. Cette étude mesure les impacts de la Loi Santé du 24 Juillet 2019 et de la LFSS pour 2020 sur le secteur. De plus, elle comporte une analyse de la réforme tarifaire du SSR, des business model ainsi que des performances économiques et financières du secteur à travers l’étude détaillée des comptes de 108 cliniques SSR. Comme le demandait le Conseil national de l’ordre par la voix de sa présidente depuis plusieurs semaines, l’arrêté du 15 septembre 2020 modifiant l’arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l’état d’urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé permet désormais aux kinésithérapeutes préalablement formés de réaliser les prélèvements d’échantillons biologiques pour l’examen de détection du génome du SARS-CoV-2 par RT-PCR et continuer ainsi à jouer leur rôle dans l’effort collectif de lutte contre l’épidémie.
par Jean-Pierre Zana
Dans l’enseignement actuel des sciences médicales et paramédicales, on constate que le malade n’est pas considéré dans sa globalité mais essentiellement dans sa dimension biologique. Le milieu dans lequel le patient vit, travaille, se socialise, influe sur sa santé et peut compliquer ses pathologies. Ce lien possible entre symptômes et environnement est insuffisamment pris en compte dans les formations initiales. Lorsque cet environnement comporte des risques mesurables et observables, la connaissance de niveaux d’exposition standardisés aide le praticien à mettre en oeuvre des démarches préventives. Quand il s’agit d’expositions aux “risques” plus difficilement quantifiables tels que les risques psychosociaux ou les troubles psychopathologiques, ces praticiens se trouvent démunis par leur instruction insuffisante. Quant au malade, sa formation générale et sa formation professionnelle ne le conduisent pas non plus, à découvrir “l’Auto-conscience” de Soi (dualité esprit-corps) qui lui permettrait de reconnaître son environnement (naturel, construit, social) et l’impact de ce dernier sur sa santé. Depuis Descartes, l’être humain est scindé en deux grands territoires : esprit et corps. Cette division a déterminé, en bonne partie, la conception moderne du travail. En effet, le travail intellectuel est surévalué et perçu séparément du corps de la personne pensante. Aujourd’hui le travail intellectuel est prioritaire pour augmenter la productivité et faire progresser l’innovation technologique. Le travail physique est dévalorisé. Cette conviction a fait perdre tout le sens du travail et de la dimension sociale dans lequel il est inséré. par Claire Cenac, Juriste Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, une réglementation dérogatoire et transitoire encadre la pratique du télésoin par les auxiliaires médicaux et notamment celle des masseurs-kinésithérapeutes.
DéfinitionAlors que la téléconsultation constitue une forme de télésanté réservée aux seules professions médicales (médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes), le Code de la santé publique (CSP) prévoit la possibilité pour les pharmaciens et auxiliaires médicaux de recourir au télésoin. Selon l’article L. 6316-2 CSP, "le télésoin est une forme de pratique de soins à distance utilisant les technologies de l'information et de la communication. Il met en rapport un patient avec un ou plusieurs pharmaciens ou auxiliaires médicaux dans l'exercice de leurs compétences." Les auxiliaires médicaux admissibles au télésoin sont : les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les pédicures-podologues, les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les orthophonistes, les orthoptistes, les manipulateurs d'électroradiologie médicale, les techniciens de laboratoire médical, les audioprothésistes, les opticiens-lunetiers, les prothésistes et orthésistes pour l'appareillage des personnes handicapées, et les diététiciens. Quelles sont les règles encadrant le télésoin des masseurs-kinésithérapeutes dans le contexte sanitaire lié au Covid-19 ?Les masseurs-kinésithérapeutes ont la possibilité de recourir au télésoin dans certains cas. La pertinence du recours au télésoin est déterminée par le praticien. La méthode McKenzie permet de modifier les postures adoptées par les patients. Elle se base sur des exercices faciles que le patient reproduit chez lui, et des modifications posturales auxquelles il devra veiller. Il s’agit d’une formation complémentaire au parcours classique du masseur-kinésithérapeute, qui lui permet de soulager ses patients en les mettant au centre de leur processus de guérison. Qu’est-ce que la méthode Mckenzie ?
La méthode McKenzie, encore appelée diagnostic et thérapie mécanique, est une méthode permettant de rééduquer l’appareil locomoteur. Elle a été créée par Robin McKenzie, un masseur-kinésithérapeute Néo-Zélandais, à la fin des années 50. Cette technique pragmatique repose sur l’utilisation d’un algorithme clinique hypothético-déductif, c’est-à-dire En effet, le masseur-kinésithérapeute oriente ses questions sur le comportement mécanique des symptômes ressentis par le patient, ainsi que sur un examen physique. Pendant cet examen, le professionnel veillera aux modifications en termes de douleurs, d’amplitude des mouvements orthopédiques, de force ou de fonction après avoir demandé aux patients de répéter certains mouvements, ou certaines postures ou mobilisations. L’objectif principal est de donner un maximum d’autonomie au patient. Pour y parvenir, le masseur-kinésithérapeute cherche un exercice qu’il peut réaliser seul, en vue d’un soulagement des symptômes rapides et sur le long terme. Avec la méthode McKenzie, l’auto-traitement se retrouve au centre du processus de soin. Les manipulations du masseur- kinésithérapeute sont réduites à leur strict minimum. Il n’interviendra davantage que dans les cas où l‘auto-traitement n’aurait pas suffi. |