par Jean-Pierre Zana
Dans l’enseignement actuel des sciences médicales et paramédicales, on constate que le malade n’est pas considéré dans sa globalité mais essentiellement dans sa dimension biologique. Le milieu dans lequel le patient vit, travaille, se socialise, influe sur sa santé et peut compliquer ses pathologies.
Ce lien possible entre symptômes et environnement est insuffisamment pris en compte dans les formations initiales. Lorsque cet environnement comporte des risques mesurables et observables, la connaissance de niveaux d’exposition standardisés aide le praticien à mettre en oeuvre des démarches préventives. Quand il s’agit d’expositions aux “risques” plus difficilement quantifiables tels que les risques psychosociaux ou les troubles psychopathologiques, ces praticiens se trouvent démunis par leur instruction insuffisante. Quant au malade, sa formation générale et sa formation professionnelle ne le conduisent pas non plus, à découvrir “l’Auto-conscience” de Soi (dualité esprit-corps) qui lui permettrait de reconnaître son environnement (naturel, construit, social) et l’impact de ce dernier sur sa santé.
Depuis Descartes, l’être humain est scindé en deux grands territoires : esprit et corps. Cette division a déterminé, en bonne partie, la conception moderne du travail. En effet, le travail intellectuel est surévalué et perçu séparément du corps de la personne pensante. Aujourd’hui le travail intellectuel est prioritaire pour augmenter la productivité et faire progresser l’innovation technologique. Le travail physique est dévalorisé. Cette conviction a fait perdre tout le sens du travail et de la dimension sociale dans lequel il est inséré.
Dans l’enseignement actuel des sciences médicales et paramédicales, on constate que le malade n’est pas considéré dans sa globalité mais essentiellement dans sa dimension biologique. Le milieu dans lequel le patient vit, travaille, se socialise, influe sur sa santé et peut compliquer ses pathologies.
Ce lien possible entre symptômes et environnement est insuffisamment pris en compte dans les formations initiales. Lorsque cet environnement comporte des risques mesurables et observables, la connaissance de niveaux d’exposition standardisés aide le praticien à mettre en oeuvre des démarches préventives. Quand il s’agit d’expositions aux “risques” plus difficilement quantifiables tels que les risques psychosociaux ou les troubles psychopathologiques, ces praticiens se trouvent démunis par leur instruction insuffisante. Quant au malade, sa formation générale et sa formation professionnelle ne le conduisent pas non plus, à découvrir “l’Auto-conscience” de Soi (dualité esprit-corps) qui lui permettrait de reconnaître son environnement (naturel, construit, social) et l’impact de ce dernier sur sa santé.
Depuis Descartes, l’être humain est scindé en deux grands territoires : esprit et corps. Cette division a déterminé, en bonne partie, la conception moderne du travail. En effet, le travail intellectuel est surévalué et perçu séparément du corps de la personne pensante. Aujourd’hui le travail intellectuel est prioritaire pour augmenter la productivité et faire progresser l’innovation technologique. Le travail physique est dévalorisé. Cette conviction a fait perdre tout le sens du travail et de la dimension sociale dans lequel il est inséré.